Vendredi 9 juin, dès 18h30
Lancement de la deuxième capsule vidéo de l’Orbit_e réalisée par l’artiste Lauren Huret. Évènement accompagné d’un DJ set et d’un apéritif dinatoire. Entrée libre.
À propos du projet
Est-ce qu’une image peut nous affecter ? Comment et par quels biais est-elle diffusée ? Comment disparaît-elle ? Comment resurgit-elle ? Est-ce qu’une image possède un ou des pouvoirs ? Les images nous jettent-elles des sorts ? Les images, enfin, peuvent-elles guérir ?
En prenant appui sur ces questions, Lauren continue ici ses recherches visuelles et théoriques sur les affects crées par les images sur-diffusées et sur-capitalisées, leurs libres circulations à travers les dispositifs ‘techno-médiatiques’ mondiaux, leurs effets sur nos comportements et leurs pouvoirs dits “performatifs”. Cette fois-ci, Lauren explorera les images bienveillantes, les images sacrées, les images guérissantes, sous forme d’un long plan séquence hypnotique, sans début ni fin, comme réponse à l’immédiateté et l’accélération des images – qui prendra comme source d’inspiration première les longues descriptions littéraires, les peintures, représentations et fantasmes liées aux imaginaires du paradis.
Pour ce faire, Lauren utilisera les outils mis à disposition en ligne de l’entreprise OpenAI, d’un logiciel nommé Dall-e qui permet la création d’images à base de textes, mais aussi à base d’images préexistantes.
À propos de l’artiste
Lauren Huret est née en 1984 à Levallois-Perret (FR).
Ses travaux visuels et ses recherches, composés principalement de vidéos, d’installations, de performances et de collages, essaient de mettre en lumière les systèmes de croyance intrinsèques à nos dispositifs techniques et médiatiques. Elle collabore maintenant régulièrement avec l’artiste Maria Guta.
Son travail a été montré, entre autres, à la Kunsthaus Langenthal, à la galerie Hard Hat à Genève, à la Panacée à Montpellier, au Copenhagen Contemporary art museum, au Centre d’art contemporain de Genève, au Centre Culturel Suisse de Paris, à la Fondation Ricard, à la Haus der Elektronischen Künste de Bâle, au Jeu de Paume à Paris, au Red Brick museum à Beijing, au Can de Neuchâtel et dans de nombreux espaces d’art indépendants. Ses performances ont été montré lors du prix Suisse pour la performance au Kunstmuseum de Lucerne, au Schinkel Pavillon de Berlin, au théâtre de l’Usine Genève, au festival Les Urbaines à l’Arsenic à Lausanne. Elle a publié à ce jour cinq ouvrages dont « Praying for my haters », éd. CCS Paris, Février 2019, « L’âge des techniciens », avec Pacôme Thiellement, éd. Clinamen, Juin 2017, « Artificial fear, Intelligence of Death », éd. Link, co-pub. Kunsthaus Langenthal, Avril 2016.
